L'Ariège au sud de
Pamiers:
Les alluvions déposées par les crues sur les berges contiennent sous les cailloux, et graviers des sables riches en sables noirs lourds aurifères. Les paillettes sont en partie piégées par l'argile qui supporte le placer. Ces placers sont très mobiles, souvent emportés par les crues.
L'or récoltés ici est constitué de petits grains mais les orpailleurs du coin affirment trouver parfois dans cette rivière des paillettes de 1 cm. Ils signalent aussi des galets orangés accompagnateurs de paillettes.
Paillettes de l'Ariège
vues à la binoculaire:
Au 18ème siècle,
l'Hôtel des Monnaies de Toulouse, monopole royal pour l'achat de
l'or de pailloles, enregistrait 95 kg d'or annuellement dont la moitié
provenait de l'Ariège, exploitée alors par une cinquantaine
d'orpailleurs.
Des prélèvements
faits sous la vieille ville de Pamiers montrent que les fondations de la
ville ont été construites sur des sables aurifères.
A lire:
Mémoire
sur l'or de l'Ariège (de Dietrich
1786)
Au XXème siècle
les ariègeois savaient que leurs rivières étaient
aurifères mais le savoir faire s'était perdu. C'est Jean
Claude Lefaucheur qui a rapporté la technique dans les années
70 et qui a ainsi relancé l'orpaillage en Ariège.